L’attaque de requin de la semaine dernière soulève la question de l’efficacité des panneaux signalétiques sur nos côtes. Les panneaux ne sont que parfois présents et de nombreux nageurs bravent les dangers.
La question de l’emplacement et de la pertinence des panneaux signalétiques sur nos plages se posent après l’attaque mortelle de requin sur la jeune Sarah la semaine dernière. L’adolescente de 15 ans est morte, happée par un requin alors qu’elle se baignait dans la baie de Saint-Paul.
Sur le rivage, il n’y avait aucun panneau pour indiquer de la dangerosité du site. Mais sur les plages plus fréquentées de l’île, des panneaux spécifiques existent et qui avertissent du danger : requin ou autre.
L’efficacité de ces panneaux est posée après l’attaque car certains n’hésitent pas à se jeter à l’eau malgré les interdictions. D’autres en revanche, respectent la signalétique. Eviter des accidents, se protéger ou encore pratiquer son sport favori envers et contre tous...chacun y va de ses arguments pour expliquer son comportement.
À Saint-Leu par exemple, deux imposants panneaux sont dressés ainsi qu’un arrêté municipal précisant la dangerosité de la baignade tandis qu’à l’Etang-Salé, aucune information n’est pas disponible.
D’autres moyens de sensibilisation seraient nécessaires, selon les habitués de la mer. Ces derniers ne seraient pas contre des prospectus d’informations distribués dès l’aéroport, en l’occurence.