Pour aider les professionnels du secteur du tourisme, de la restauration, de surf ou de plongée touchés par les conséquences du risque requin, notamment la désertion de certains plages, la Préfecture a mis en place plusieurs mesures. Depuis la mise en place du dispositif, 47 sociétés ont pris contact avec la maison de l’entreprise de l’Ouest.
Attaques de requins, fermetures successives de plusieurs plages très fréquentées...Les affaires des commerçants et restaurateurs du littoral Ouest n’ont pas été épargnées par le risque requins. Avec l’interdiction de la baignade et la psychose requin, les professionnels ont vu leur chiffre d’affaire sérieusement impacté.
Lors d’une réunion publique qui s’est tenue le 13 octobre dernier, les services de l’Etat, et de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Réunion ont décidé de conjuguer leurs efforts pour venir en aide aux entreprises touchées par cette crise requins. Un guichet unique a été ouvert pour recevoir les demandes des société à la maison de l’entreprise de l’Ouest de la CCIR. Un comité de pilotage hebdomadaire a également été mis en place.
Pour protéger les emplois, l’Etat a proposé les mesures suivantes :
- l’accélération du dispositif de chômage partiel
- contrats de sécurisation professionnelle pour éviter les licenciements économiques
- activation de dispositifs moratoires fiscaux et sociaux
Au 23 décembre, la préfecture dresse un premier bilan de ces mesures. Au total, 47 entreprises ont contacté la maison de l’entreprise de l’Ouest. 45 demandes ont été recensées, dont certaines concernent une même entreprise, 26 ont abouti à ce jour et 19 sont en cours de traitement.
- 23 dossiers relèvent de l’aide exceptionnelle du RSI (Régime Social des Indépendants) : 14 ont été acceptés et les 9 autres sont en cours,
- 6 moratoires fiscaux ont été déposés : 4 ont abouti et 2 sont en cours,
6 demandes d’étalement de cotisations Sécurité sociale (CGSS) : 2 ont abouti et 4 sont en cours,
6 demandes de moratoire CRR (caisse réunionnaise de retraite) : 2 ont abouti et 4 sont en cours,
2 chômages partiels ont été accordés,
2 procédures de licenciement économique donnent lieu au contrat de sécurisation professionnelle.
Pour les services de l’Etat, le nombre de demandes est révélateur des besoins des entreprises dans le secteur. Le bilan d’étape est positif puisque les banques interviennent en tant que faciliteur, les demandes continuent d’augmenter de manière régulière avec le dépôt d’environ 7 dossiers par semaine. A la mise en place du dispositif, commerçants et artisans constituaient la majorité des demandeurs. Actuellement, les sollicitations émanent davantage des écoles de surf et de plongée.