La ceinture de sécurité est devenue obligatoire à partir de 1973 : d’abord à l’avant de la voiture puis dans tout le véhicule.
Il est obligatoire de boucler sa ceinture de sécurité en voiture depuis maintenant 45 ans. Cette mesure pour lutter contre la violence routière a évolué au fil des années.
Christine Geoffroy, sous-préfète de Saint-Benoît en charge de la sécurité routière évoque la nécessité de la ceinture de sécurité en voiture et les nouvelles mesures pour que la conduite soit plus sûre.
"Il faut replacer cette mesure dans son contexte. En 1972, la mortalité a été la plus importante de toute l’histoire en France : 18 000 tués. Il y avait la volonté d’agir contre cette insécurité routière. La première mesure est l’obligation de la ceinture à l’avant de la voiture. Il y a tout de suite une baisse dans les mois qui suivent. On est à moins de 4000 aujourd’hui."
"La situation de La Réunion est presque comme la métropole. 45 ans après, nous avons encore des conducteurs qui ne mettent pas leur ceinture de sécurité, des passagers aussi."
"Il y a plusieurs facteurs explicatifs : il y a la volonté de ne pas respecter les règles. Certaines personnes pensent encore que ça entrave leur liberté. Il y a aussi des oublis, même s’il y a maintenant des avertissements. Beaucoup de personnes pensent que sur un petit trajet, c’est pas la peine. C’est une erreur dramatique. 75% des accidents mortels se passent à proximité du domicile."
"Elle a déjà été alourdie en 2002. Est-ce qu’on va aller à une sévérité accrue, cela peut faire partie des mesures, mais il n’y a rien de prévu pour l’instant."
"La ceinture de sécurité dans les véhicules de transport a été la dernière étape, en 2003. Il est obligatoire dans les autocars. On se rend compte que dans les cars scolaires, le respect n’est pas évident. On réfléchit à La Réunion, avec les autorités, les transporteurs, l’éducation nationale."
"Il faut continuer d’innover en terme de sécurité. Il faut rappeler que dans l’ensemble des mesures, une est sur le front de l’innovation pour améliorer la sécurité."
Les nouveaux radars
"La politique d’emploi en matière de radar a évolué ces dernières années. L’objectif est de mettre en place des radars tourelles qui vont pas uniquement sécuriser une zone particulièrement accidentogène mais tout un périmètre. Faire en sorte que le conducteur soit apaisé sur tout un périmètre : toute une série de tourelles : Il y aura peut-être des radars dans certaines. Il y aura la possibilité de contrôler le respect des limitations de vitesse."
"L’objectif est de constater d’autres infractions que la vitesse excessive. À terme, dans quelques années, ils pourront constater le franchissement des lignes blanches, le non-port de la ceinture, le téléphone au volant."
"À chaque nouvelle mesure, il y a une vague de mécontentement. La mise en place de ces mesures a un seul objectif : sauver des vies. Les blessés et les morts sur la route sont évitables. Plus de 80% des facteurs qui causent l’accident sont comportementaux."