Plusieurs enseignes manifestent ce mardi matin dans un centre commercial de Sainte-Clotilde. Rideaux baissés depuis près de trois mois, ces commerces dits "non essentiels", installés dans les centres commerciaux, sont les premiers impactés par les restrictions sanitaires instaurées depuis le 11 février dernier dans les commerces.
Depuis le 11 février, dans les centres commerciaux de plus de 20 000 m², et depuis le 6 avril dans les centres commerciaux de plus de 10 000 m², les commerces dits "non essentiels" ont été contraints de baisser leur rideau suite à l’arrêté préfectoral de fermeture.
Pour les enseignes concernées, la situation est très critique. Ce sont 400 magasins qui sont aujourd’hui fermés et plus de 2 500 collaborateurs au chômage partiel.
" Responsables et solidaires, nous avons oeuvré pour la mise en application stricte et scrupuleuse de l’ensemble des protocoles sanitaires et participé de manière active et responsable à l’effort collectif de lutte contre la pandémie", indique le Conseil du Commerce et des Services de la Réunion.
Des brassards noirs au rouge : les commerçants en colère !
Les enseignes concernées mènent ce mardi une action afin de sensibiliser les autorités à leurs difficultés, ouvrant leurs rideaux du Carrefour Grand Nord à Sainte-Clotilde.
Les équipes présentes manifestent ainsi leur désaccord en arborant un signe distinctif au même titre que l’action culottée adressée au Premier ministre Jean Castex le mois dernier.
Ils demandent ainsi la réouverture de tous les points de vente, au plus tard le 8 mai prochain.
Le Conseil du Commerce et des Services de la Réunion précise :
"Conscient de la nécessaire préservation de la santé de nos collaborateurs et de nos clients, nous sommes prêts à adapter en concertation avec les autorités publiques les protocoles sanitaires les plus stricts pour pouvoir reprendre nos activités. "