Des membres de la Réserve Marine constatent l’état de la réserve marine de La Réunion. Les premières observations montrent que le lagon se porte mieux.
1998-2013 : quinze ans déjà que la réserve marine de La Réunion fait l’objet d’un suivi scrupuleux de la part des scientifiques et agents assermentés. Grâce aux quatorze stations de suivi implantées dans le périmètre et en dehors de la réserve, de Saint-Paul à Saint-Pierre, des données précieuses ont pu être recueillies sur la faune et la flore marines.
Des représentants de la réserve naturelle marine établissent un premier bilan de ces observations faites tout au long des dernières années.
Plusieurs paramètres ont ainsi été pris en compte. Parmi eux, le blanchissement des coraux ou encore la présence d’algues, résultant en grande partie de la pollution des nappes phréatiques. Les informations récoltées par les scientifiques ont mis en avant une situation alarmante au-delà de la barrière corallienne.
Si dans les zones dites sanctuaires - qui représentent 5% de l’ensemble de la réserve - l’écosystème a été préservé, la flore et la faune marines sont plus impactées dans les zones moins protégées.
Dans les autres aires de protection, notamment dans celles accessibles au public, les représentants de la réserve marine observent néanmoins une amélioration de la situation et se félicitent de l’évolution des habitudes des usagers.
Selon les scientifiques, les habitants ont en effet intégré les consignes de respect de la réserve marine. Des règles qui concernent notamment la pêche et la détérioration des coraux.
Dans le lagon, les scientifiques remarquent en outre que la régénération des coraux se fait et que les poissons sont plus nombreux par rapport aux années précédentes. Comme le souligne Soraya Issope-Mamode, Directrice de la Réserve Marine, ce sont là de bons signaux qui "doivent être gardés".
A La Réunion, l’été arrive. Depuis plusieurs semaines déjà, le mercure grimpe et le soleil est au rendez-vous. Ce vendredi matin, la température de l’eau atteignait par exemple 27°C à l’Ermitage. Ces conditions optimales attirent locaux et touristes aux abords des plages.
L’affluence observée à cette période de l’année est aussi la conséquence de l’arrêté pris par le Préfet dans le cadre de la gestion du risque requin. L’interdiction de baignade et d’activités nautiques hors lagon et espaces sécurisés pousse de nombreux usagers à se baigner dans le lagon. Dans ce contexte, le respect du récif est d’autant plus important.