Les études scientifiques menées pourraient permettre la reprise de certaines activités nautiques encadrées.
Les études menées par le CRA (Centre de ressources et d’appui pour la réduction du risque requin) avancent et Le Quotidien de La Réunion évoque la possibilité prochaine de voir une évolution au sujet de l’interdiction de la baignade et des activités nautiques dans la bande des 300 mètres du littoral.
La préfecture de La Réunion est cependant formel : L’arrêté provisoire d’interdiction de baignade ne sera pas levé. Il n’en est pour le moment pas question.
Il existe cependant la possibilité d’un assouplissement avec l’autorisation de certaines activités nautiques en club qui étaient jusqu’ici restreintes voire interdites. Il faudra cependant attendre des garanties de sécurité.
David Guyomard, responsable scientifique du programme de pêche au CRA, explique : "Les EPI sont disponibles commercialement pour une demi-douzaine de dispositifs de marques différentes. Le rôle du CRA est de travailler à l’évaluation de leur véritable efficacité en ce qui concerne la répulsion des requins bouledogues en particulier. Il y a aussi le système shark safe barrier développé par des sud-africains qui est actuellement en test en Baie de Saint-Paul."
Jean-François Nativel, président de l’association Océan Prévention Réunion, donne son avis sur le sujet : "Les autorités ne sont pas prêtes du tout à enlever cet arrêté d’interdiction. Ici, c’est un parc à requins, ça fait 11 morts depuis 2011 ! Il y a une responsabilité criminelle à mettre des gens dans la mer sans prendre les mesures nécessaires."
"Saint-Gilles, c’était à la base une cité balnéaire. Qu’on puisse se baigner et avoir les activités comme on les avait il y a très longtemps avec le surf, les baigneurs, les plongeurs et sécurisées, c’est bien. Est-ce que ça veut dire qu’ils ont trouvé des solutions pour la sécurisation des plages ?"
"Il faut s’assurer que la sécurité des baigneurs et des touristes soit maintenue pour éviter tout éventuel risque, quelqu’il soit."