Depuis la rentrée scolaire en août dernier, il y a eu une forte mobilisation des parents d’élèves pour protester contre la suppression et la surcharge des classes. La toute nouvelle Fédération Réunionnaise des Associations de Parents d’Elèves (FRAPE), compte peser dans le débat qui anime le milieu éducatif.
Le 18 août dernier, 210 000 élèves font leur rentrée pour l’année scolaire 2011-2012. La réaction des parents d’élèves ne se fait pas attendre face à la fermeture et la surcharge des classes.
A Saint-Paul, aux Avirons, à Saint-Louis, ou encore à Sainte-Suzanne, les parents d’élèves se mobilisent devant les écoles, munis de pancartes et de banderoles pour manifester leur colère.
Avec l’appui du Syndicat National Unitaire des Instituteurs et des Professeurs des Ecoles, cette mobilisation des parents se déplace jusqu’au Rectorat de Saint-Denis le 31 août. Le Recteur de l’académie annonce par la suite l’ouverture de deux nouvelles classes pour cette année scolaire 2011-2012.
C’est dans ce contexte de rentrée scolaire mouvementée que la FRAPE s’est rassemblée ce dimanche 4 septembre dans un camping du Sud de l’île pour échanger sur les difficultés rencontrées depuis la rentrée.
Les représentants de ce collectif de parents d’élèves oriente ses réflexions sur deux thèmes principaux : l’autorité parentale dans l’éducation et l’orientation scolaire des enfants.
Pour Patrick Picardo, président de la FRAPE, l’objectif de la fédération pour cette année scolaire 2011-2012, est de fournir des informations claires et utiles aux parents pour qu’ils puissent accompagner leurs enfants tout au long de leur parcours scolaire.
Le sujet de l’illétrisme a aussi été abordée pendant cette journée de rassemblement et la FRAPE espère apporter des solutions concrètes à ce problème.
Les membres de la Fédération Réunionnaise des Associations de Parents d’Elèves souhaite ouvrir le débat avec le rectorat sur les questions de suppression de postes et la surcharges des classes afin de résoudre ces problèmes.