Pour assurer cette rentrée scolaire, les 21 communes ont été contraintes de redéployer dans les écoles certains contrats aidés attribués à la ville.
La cloche a bien sonné ce matin au groupe élémentaire Henri Lapierre à la Possession. Cette rentrée décalée en raison de la protestation des maires face au manque de contrats aidés. Les marmailles ont bien été pris en charge ce matin par le personnel et les enseignants de l’établissement.
Néanmoins, la suppression des contrats aidés et le report de la rentrée scolaire qui en a découlé ont obligé les parents à réorganiser leur emploi du temps. "Je suis franchement dégoûtée, car on est des parents qui travaillent, qui essayent de gagner leur vie, vu la conjoncture, on se retrouve sans personnel péri-scolaire le matin et le soir.", estime cette maman. "Financièrement, c’est un coût en plus pour la garde", souligne cet autre parent.
La commune accuse un déficit de 72 contrats aidés. Concierges, aides maternelles, jardiniers...Pour pouvoir assurer cette rentrée scolaire, les services municipaux ont du redéployer leurs contrats aidés. " Nous avons du redéployer les contrats de la ville, des services de sport, des différents services extérieurs scolaires et nous les avons tous attribué", explique Anise Julie, adjointe au maire.
Ces solutions provisoires prises dans l’urgence ne satisfont pas les parents qui ont toujours des craintes concernant le déroulement de cette année scolaire. Les services de la mairie rencontreront les familles jeudi prochain pour faire le point sur cette rentrée.