La marche contre la vie chère et l’inaction climatique lancée par Jean-Luc Mélenchon au niveau national se déroule ce dimanche 16 octobre. Parmi les différentes revendications : l’augmentation générale des salaires, le blocage des prix et la taxation des superprofits. À La Réunion, de nombreuses personnes se sont rassemblées du côté de Saint-Denis. Les députés Philippe Naillet et Jean-Hugues Ratenon ainsi que le secrétaire général de la CGTR, Jacques Bhugon, étaient présents.
La coalition de gauche, Nupes, organise ce dimanche une marche contre la vie chère et l’inaction climatique. Un mouvement national qui fait écho à La Réunion avec un rassemblement de plusieurs centaines de personnes ce matin dans le chef-lieu, devant la Préfecture.
"C’est une initiative des organisations politiques. On a été en relation avec eux notamment sur les modalités. Nous, à la CGTR, on revendique un SMIC à 2000 euros", commence Jacques Bhugon, le secrétaire général de la CGTR.
"Quand on revalorise les pensions, les minimas sociaux, de 4% et que l’inflation est de plus de 4%, les Réunionnais perdent du pouvoir d’achat sur un territoire où la vie est déjà plus chère que dans l’Hexagone et où il y a 37% de la population qui vit en-dessous du seuil de pauvreté. Il faut que le gouvernement prenne des mesures fortes sur la question du pouvoir d’achat parce que la cherté de la vie aujourd’hui c’est la priorité pour les Réunionnais !", déclare Philippe Naillet, député de la 1ère circonscription. Ce dernier ajoute : "La deuxième chose c’est de dire aussi qu’il faut agir par rapport à l’inaction climatique. Nous aussi, dans notre région, nous allons être impacté par le changement climatique avec des sécheresses de plus en plus importantes, moins de cyclones mais des phénomènes plus violents", précise l’homme politique.
"Les problèmes vécus dans l’Hexagone sont vécues aussi et de manière beaucoup plus forte à La Réunion. Ce que j’attends moi c’est une prise de conscience réunionnaise. C’est main dans la main que nous allons réussir", affirme Jean-Hugues Ratenon, député de la 5e circonscription. Il poursuit : "Sur le problème de la pauvreté, il y a beaucoup de choses à dire et surtout à faire. Plus nous serons mobilisés, plus nous allons faire plier ce gouvernement sur ses problématiques mais dès à présent nous voyons que c’est possible. Nous allons voir comment les choses évoluent", conclut-il.