Un an après le début des manifestations orchestrées par le Cospar contre la vie chère, la vigilance reste de mise quant aux prix affichés en rayons.
Devenus presque incontournables dans les caddies, les yaourts (aux fruits rouges X12) enregistrent une hausse de 11 centimes sur le département entre le mois de mars 2009 et mars 2010. En revanche, le prix des paquets de farine baisse de quelques centimes, idem pour le shampooing aux oeufs. Les comparatifs laissent apparaître bien peu de différences et à la caisse, les consommateurs estiment les notes ont tendance à être toujours trop salées.
Avec le Cospar, de nouvelles signalétiques ont fait leur apparition en avril 2009 et les "prix en baisse" sont souvent recherchés par les consommateurs qui pointent du doigt un problème de stocks. "Les produits Cospar sont souvent en rupture et derrière les étiquettes, les rayons sont vides !" déplore une consommatrice. L’an passé, une liste de 243 produits Cospar a été acquise après de multiples négociations et un an plus tard, ceux qui s’attardent sur les étiquettes déplorent des rayons trop souvent vides.
"Ces ruptures de stocks sont organisées" selon Jean-Luc Ratenon qui estime que les grandes surfaces orientent ainsi leurs clients vers des produits plus excessifs. "Les produits Cospar n’ont pas augmenté, si ce n’est deux ou trois produits. Mais la difficulté pour les consommateurs, c’est de trouver ces produits et là on peut dire que les grandes surfaces trichent".
Un an jour pour jour après la première manifestation organisée par le Cospar, l’heure est au bilan et la vigilance reste de mise quant aux prix affichés en rayons. Le pouvoir d’achat reste une priorité pour les habitants qui déplorent toujours des prix bien plus excessifs que dans l’Hexagone.