Couvre-feu, restauration, sport, le préfet, si plusieurs mesures sanitaires ont été allégées. Les Réunionnais sont nombreux à attendre le déploiement de la suite du plan de désescalade plan de désescalade. C’est en musique que certains chanteurs réclament aujourd’hui la levée des restrictions sanitaires à La Réunion.
Hil Chaffre milite pour la fin des restrictions en musique au travers d’une chanson qu’il a interprétée en exclusivité le 1er mai devant le commissariat Malartic. Pour l’occasion, il a réalisé un clip dans lequel on ne retrouve pas de masques mais des embrassades, de la musique festive et de la danse.
Pour l’artiste, ce n’est pas de la provocation mais une façon de faire passer un message : "On veut chanter".
Il exprime ainsi son opinion quant aux restrictions sanitaires.
"C’est un clip qui respire la joie, le bonheur de vivre".
Le clip est réalisé sur le parvis des Droits de l’homme à Saint-Denis, un symbole pour Hil Chaffre. Il garde tout de même un regret :
"Pour le clip, j’ai fait appel à plus d’une soixantaine d’artistes de La Réunion. Malheureusement, ils se sont présentés par leur absence et je le déplore un peu".
Il n’est pourtant pas le seul artiste à dénoncer les restrictions sanitaires en musique.
Rémy Cazal et plusieurs de ses collègues ont également choisi cette voie. Ils ont tourné un clip à Saint-Joseph, une en créole reprise de “Danser encore” de HK.
"La situation que l’on vit c’est la privation de nos libertés, dans le cadre d’une crise sanitaire", indique t-il.
Les créations artistiques influenceront-elles les décisions préfectorales ? Réponse dans quelques jours.