Depuis un mois, le nettoyage de rue à Saint-Leu se déroule la nuit. Une mesure pour respecter la tranquillité. Des riverains se plaignaient d’être dérangés par le bruit en pleine journée. À partir de quel seuil le bruit devient-il dérangeant et néfaste pour la santé ?
Les décibels sont une unité de mesure pour mesurer le niveau sonore. Mais à quoi correspondent les décibels par rapport aux sons qui nous entourent. Par exemple 20 décibels, c’est l’équivalent d’un jardin calme avec le chant des oiseaux ou le bruit du vent dans les feuillages. Sur un marché, où l’effervescence s’entend, les sons atteignent 60 décibels. Lorsque les bruits atteignent les 80 décibels, à savoir une rue avec beaucoup de circulation, ils deviennent dérangeants et fatigants.
Nuisances sonores : les souffleurs en action de nuit à St-Leu
Les sons à partir de 90 décibels, s’ils sont répétés où l’exposition dure un certain temps, représentent à moyen long terme un risque pour la santé. Dans une discothèque où la musique avoisine les 105 décibels, les risques peuvent être immédiats comme la surdité ou les acouphènes. Un avion qui décolle représente 130 décibels. À cette intensité, le bruit peut même présenter une douleur et est considéré comme dangereux.
La loi au niveau au sujet des nuisances sonores stipule qu’aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme, dans un lieu public ou privé. Une donnée valable aussi bien la nuit que le jour.
La nuit, la seule différence, c’est que le bruit n’a pas besoin d’être répétitif ou de durer dans le temps pour constituer une infraction.