Alors que le prix du gazole reste stable, celui du sans plomb connaît une augmentation d’un centime ce samedi 1er avril. Le prix de la bouteille de gaz reste lui à 15€ grâce à l’aide des collectivités locales.
Les différents déterminants de l’évolution mensuelle constatée conduisent à une stabilité des prix.
- En Asie, le renforcement de l’offre de produits pétroliers, et une relative stabilité de la demande sur la période de référence, a permis la baisse des cotations des carburants.
- En mars, les cours mondiaux des carburants étaient en légère baisse pour le sans-plomb (-1,61 %) comme pour le gazole (- 3,96 %), impactant le prix final de respectivement -2 centimes et – 3 centimes environ.
- Les cotations mensuelles du gaz quant à elles connaissent une baisse sensible à 740 $/TM pour le butane et à 720 $/TM le propane (soit - 6,33 % et - 8,86 %).
- Le cours de l’euro est en légère baisse par rapport au mois précédent (- 1,05 %). La moyenne des parités sur 15 jours ouvrés s’établit à 1,064 $ pour 1 € pour les carburants et le gaz. Ce paramètre influence à la hausse les prix des carburants (plus de 1 centime par litre) comme celui du gaz (+ 11 centimes).
- Augmentation des contributions pour le financement des aides aux économies d’énergie, mais sans influence perceptible sur le prix final des carburants.
- Le fret maritime des carburants augmente quant à lui très fortement (+ 42,56 %) entraînant une hausse de quasiment 2 centimes sur le prix final consommateur.
- Supercarburant sans plomb
- Gazole
- Gaz de pétrole liquéfié
- Les prix maximums hors taxe sont établis à partir d’une méthode de calcul mentionnée dans la réglementation et de données objectivables. Ils prennent en compte les coûts réellement supportés par les entreprises et la rémunération des capitaux ou, le cas échéant, de leur marge commerciale.
- Les prix maximums toutes taxes comprises sont déterminés en ajoutant aux prix hors taxe le montant des différentes taxes applicables, notamment la fiscalité indirecte locale, dont les taux et tarifs sont déterminés par le conseil régional et dont les recettes contribuent au financement de la région et de toutes les communes. Contrairement à l’Hexagone, l’État ne perçoit ni TVA, ni taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) sur les carburants consommés à La Réunion.
L’observatoire des prix, des marges et des revenus a été informé du projet de révision des prix maximums, préalablement à leur application.