Alain Armand devait être jugé ce vendredi au tribunal correctionnel de Saint-Denis. Le vice-président du Conseil départemental est suspecté de prise illégale d’intérêt en tant que président de la Sodiac. L’affaire a été renvoyée au 14 septembre prochain.
C’est ce vendredi 11 mai qu’Alain Armand devait être jugé au tribunal correctionnel de Saint-Denis. Le 9e vice président du Conseil départemental est suspecté de prise illégale d’intérêts, mais l’affaire a été renvoyée au 14 septembre.
Un signalement à l’encontre de l’ancien premier adjoint de Gilbert Annette est effectué à la mairie de Saint-Denis.
Les faits remontent à 2015. Alors président de la Sodiac (société d’économie mixte dévolue à l’aménagement immobilier), mais également gérant de la société 2A liée au Groupe Sobefi, une société privée consacrée elle aussi aux transactions immobilières, Alain Armand est suspecté d’avoir abusé de ses statuts. En effet, la Sobefi est devenue actionnaire d’un projet immobilier que la Sodiac venait de racheter. Une confusion des genres et des rôles qui pourrait caractériser la prise illégale d’intérêts.
L’affaire a été renvoyée au 14 septembre prochain.
A l’issue du renvoi de l’affaire, Alain Armand se dit confiant : "Le tribunal va apprécier si il y avait incompatibilité entre ma fonction d’élu et ma fonction de conseil. Pour ce qui me concerne, j’ai le sentiment de n’avoir commis aucune faute mais c’est au tribunal de dire le droit. Avec ma défense, on a demandé un renvoi et en toute tranquillité on va attendre que le tribunal se prononce le 14 septembre."