En 2010, la Réunion a été classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Une certification destinée à reconnaître la richesse naturelle de l’île et permettant d’attirer un nouveau type de public. Mais cette nomination qui comporte bien des avantages est source de nouvelles exigences, notamment pour les professionnels du parc national qui s’efforcent de mener à bien leur mission de préservation et de valorisation du patrimoine.
S’étendant sur 40% de la surface de l’île, le coeur du parc national est un joyau à préserver. Depuis l’inscription des cirques, remparts et pitons réunionnais au patrimoine mondial de l’Unesco, les responsables du parc se préoccupent plus que jamais de sa conservation et de son rayonnement. Pour atteindre ce double objectif, les collaborations et partenariats avec les communes des hauts se sont multipliés depuis un an. Intégrer les communes et villages concernées est essentiel pour mener à bien cette mission de protection du patrimoine.
"On travaille vraiment de plus en plus sur des projets concrets pour les communes, pour aider au développement de leurs villages, la Réunion ce n’est pas seulement trois ou quatre circuits très touristiques comme le Volcan ou les trois cirques", explique Isabelle De Lavergne, responsable du service communication et pédagogie du parc national de la Réunion, "il y a des quantités d’espaces naturels, de lieux qui méritent d’être valorisés", poursuit-elle.
Proposer de nouveaux parcours de découverte à travers les reliefs aux touristes et aux visiteurs et mettre en valeur ces différents endroits, le Parc National a fort à faire avec les différents acteurs. "Le parc National c’est déjà l’assurance que le bien sera géré et préservé, mais pour l’Unesco, il y a en plus une exigence supplémentaire d’être garant de la préservation des paysages et de la biodiversité", précise Isabelle De Lavergne. En 2013, le Parc rendra un premier rapport au centre du patrimoine mondial pour évaluation.