Des travaux entamés il y a trois semaines dans les locaux du Commissariat de Police du Chaudron ont mis au jour un taux élevé d’amiante. Au sein des équipes, l’inquiétude grandit. La Direction départementale de la sécurité publique a annoncé la mise en oeuvre de plusieurs dispositifs.
Depuis le début du chantier destiné à réhabiliter le commissariat de Police du Chaudron, les fonctionnaires accusent sont confrontés à un sérieux problème. De la poussière s’est en effet répandue partout : dans les salles de douches, les vestiaires et même dans les sanitaires.
Inquiets de cette situation, les agents de Police ont demandé des explications. C’est hier qu’ils ont eu connaissance d’un rapport d’analyse révélant une forte présence d’amiante dans l’enceinte du bâtiment qui accueillait jadis la Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales.
Cette situation alarme les policiers qui craignent pour leur santé. Ils interpellent aujourd’hui la Préfecture afin que des visites médicales soient organisées. En attendant que des solutions soient trouvées, les agents n’ont pas d’autre choix que de rincer fréquemment leurs équipements à l’eau.
Une réunion s’est tenue aujourd’hui entre la Direction départementale de la sécurité publique et le service administratif et technique de la Police Nationale. Des mesures ont été prises : dès la semaine prochaine, les fonctionnaires de la compagnie d’intervention passeront une visite médicale.
La Direction départementale de la sécurité publique a indiqué ce vendredi que des travaux pour rénover le bâtiment ont été entamés il y a plusieurs années. Les entreprises étant en difficultés, le chantier avait été fermé en 2007 puis rouvert au début de cette année.
Le bureau d’expertise Véritas qui a effectué des prélèvements sur le site en début de semaine a relevé dans les vestiaires de la compagnie un taux d’amiante élevé, dans la colle du sol. Par mesure de précaution, les travaux ont été interrompus et la zone confinée.
La Direction départementale de la sécurité publique a par ailleurs annoncé que de nouveaux équipements ainsi qu’une nouvelle pièce seront mis à la disposition des fonctionnaires de police, en attendant le diagnostic d’empoussièrement. Les résultats des tests seront connus d’ici huit à quinze jours.