A la Réunion, entre 20 à 25 000 enfants sont touchés par la problématique du mal-logement. Agés de 0 à 12 ans, ces enfants doivent faire face à des conditions de vie très difficiles.
Cette année, la fondation Abbé Pierre a décidé d’axer son 15ème rapport sur le mal logement en France et plus particulièrement sur la situation des enfants âgés de 0 à 12 ans qui sont des victimes directes du mal logement.
A la Réunion, 20 à 25 000 enfants sont touchés par la problématique du mal-logement sur un total de d’environ 180 000 enfants. De nombreuses familles doivent faire face à des conditions de vie très difficiles.
A l’heure actuelle, "25 000 demandes de logement sont en attente sur le département" selon le Rapport de la Fondation Abbé Pierre. De plus, "près de 20 000 logements sont recensés comme étant insalubres à la Réunion". Avec la crise financière, les familles défavorisées sont encore plus fragilisées et les familles de classe moyenne ne sont pas épargnées.
La Fondation Abbé Pierre tire la sonnette d’alarme : "il faut accentuer les initiatives que ce soit pour améliorer l’habitat insalubre comme pour accroître la construction de logements sociaux". Bien que la situation soit grave, la Fondation Abbé Pierre refuse tout fatalisme et propose des pistes de solutions crédibles et réalisables,
Les conséquences sont graves pour les marmailles touchés par la problématique du mal-logement et ce, tant sur le plan de la santé qu’au niveau de leur scolarité ou de leur intégration au sein de la société. Ce 15e Rapport sur l’état du mal-logement se penche sur les plus jeunes, en analysant comment l’enfant devient une « victime collatérale du mal-logement », comment la situation difficile de nombreuses familles impacte lourdement le quotidien et l’avenir des plus petits en provoquant des souffrances sociales (difficultés scolaires, difficultés d’insertion…) ou des pathologies médicales parfois irréversibles (saturnisme, problèmes de développement...).
Sur l’ensemble du territoire national, 10 millions de personnes touchées de près ou de loin par la crise du logement.