Les personnes handicapées rencontrent souvent de nombreux obstacles pour trouver un emploi stable. Jean-Marc Barbier porte un handicap moteur et il arrive aujourd’hui à s’épanouir au sein d’une entreprise.
Dans notre département, les entreprises privées emploient 2,59% de personnes handicapées et le secteur public 3,32% alors que la loi les oblige à embaucher 6% de travailleurs handicapés.
Le semaine nationale pour l’emploi des personnes handicapées est l’occasion de multiplier les rencontres entre recruteurs et travailleurs handicapés, mais aussi accompagner les entreprises afin de les sensibiliser.
Jean-Marc Barbier a 41 ans et il est employé logistique dans une cafétéria à Saint-Benoît. Il est diminué sur la partie gauche de son corps depuis sa naissance. Cette entreprise emploie 32 personnes handicapées, ce qui représente 80% de la totalité de son personnel.
Jean-Marc s’est parfaitement intégré dans l’entreprise. Il a parfois du mal à porter les charges lourdes, mais il arrive tout de même à s’adapter comme les autres travailleurs handicapés. Chacun occupe un poste qui lui permet de trouver sa place et de s’épanouir au sein de l’entreprise. "On a tous des handicaps différents et on se complète", raconte Jean-Marc.
La cafétéria fait partie des Etablissements et Service d’aide par le travail (Esat). Ainsi, les travailleurs handicapés bénéficient de soutien ou d’aide par le travail et ne touchent pas plus de 95% du Smic.
Avant d’être employé et formé par dans un Esat, Jean-Marc a souffert. Professionnellement, il lui semblait alors impossible de dépasser son handicap. "J’ai postulé à plusieurs offres, mais à chaque fois on me refusait à cause de mon handicap", explique Jean-Marc.
Dans la cafétéria à Saint-Benoît, il réalise 33 heures de travail effectif et 2 heures sont effectuées dans des ateliers d’accompagnement. Après de nombreuses années à surmonter les difficultés, aujourd’hui Jean-Marc peut envisager l’avenir avec un peu plus de sérénité.