Le décès d’un pompier dimanche lors d’un sur-accident survenu à Saint-André rappelle la dangerosité du métier.
"Quand nou sort la caz nou pense, nous regard nout zenfant et nout madam nou coné pas si nou sa reni" : ces quelques mots de l’adjudant-chef Aure de la caserne de Saint-Paul traduisent à eux-seuls la dangerosité du métier de sapeur-pompier.
Le risque est réel à chaque intervention. "Mi rappel une fois navé un barrage de police, une voiture la passé, la failli trapper deux collègues à nou", poursuit-il. Après le sur-accident qui a causé la mort de ce pompier, la tristesse s’empare de la population. "Quand ou lé en train de sécuriser et c’est ou qui gagne la mort, c’est dommage que la arrive ça."
"Ce sont les premiers à intervenir, ils sauvent des vies"
Ce métier pour lequel des femmes et des hommes s’engagent afin de préserver les personnes et les biens est salué par les Réunionnais. "Ce sont les premiers à intervenir, ils sauvent des vies. C’est un métier dangereux, comme l’accident de dimanche le prouve. Et puis je crois aussi que dernièrement des pompiers sont morts dans une explosion au cours d’une intervention."
"Les pompiers sont plus que nécessaires pour notre sécurité. Ce sont des gens dévoués corps et âme, je crois que leur devise est Sauver ou périr". (ndlr : c’est la devise des sapeurs-pompiers de Paris. Celle des pompiers français est : "Courage et dévouement").
"Ils mettent leur vie en danger pour sauver celle des autres"
"Ce n’est pas un métier très simple, vu tous les risques aujourd’hui qu’encadrent ce métier. Bien souvent ils mettent leur vie en danger pour sauver celle des autres."
Drapeau en berne à la caserne
Dans les rangs des pompiers, on ne baisse pas les bras. Ce matin à la caserne de Saint-Paul, le travail a repris, mais en hommage à leur collègue, le drapeau est resté en berne.