L’aire de pique-nique du Bois Ozoux doit bien être démantelée. Une décision confirmée par le tribunal administratif. Mais la Cmac continue de la contester et se penche sur de prochains recours.
Sur la route du Volcan, l’aire de pique-nique du Bois Ozoux va être interdit. Le tribunal administratif a rejeté la requête du Collectif pour le maintien des activités au coeur du Parc national. Tables, kiosques et bancs seront démantelés.
Pour Jean-Yves et sa famille, cette fermeture est un drame pour ses week-ends avec ses proches, lui qui aime passer du temps dans ces Hauteurs de l’île. "Le site est beau, tranquille, on peut passer un week-end, 15 jours, c’est dommage qu’on l’interdise", déplore-t-il ajoutant, "c’est vrai qu’il y a aussi des personnes qui ne respectent pas mais on peut pas mettre tout le monde dans le même sac."
Pour la Cmac, aussi, c’est . "L’aire du Bois Ozoux existait bien avant le Parc national de La Réunion", rappelle Sylvie Bruno, membre du Cmac, "c’est notre quotidien, c’est normal que la décision soit prise avec nous. C’est nous qui prenons soin de notre île et nous l’aimons."
Le Parc national insiste sur l’utilité du démantèlement des aires de piques-niques les plus en altitude. L’organisme rappelle que ce travail a pour objectif de protéger le coeur du Parc dont font partie par exemple les Tamarins des hauts.
Daniel Gonthier, président du Parc National souligne : "sur Bois Ozoux, nous ferons en sorte qu’il y ait des espaces où l’on peut continuer à visiter et qui explique ce que sont les plantes rares de La Réunion." Il continue : "un peu de pédagogie, un peu de respect, de partage et là, nout’ nature l’est en l’air."
De son côté, la Cmac souhaite toujours combattre cette décision et compte déposer un recours devant le Conseil d’État.