DR-Antenne Réunion
Il y a dix jours, la préfecture a annoncé la mise en place d’un plan anti-bandes. Les opérations s’accélèrent, dans le Nord et l’Est, les gendarmes et policiers multiplient les contrôles qui aboutissent à des interpellations.
La dernière action en date a été menée jeudi dernier à Saint-Benoît. Les gendarmes et les policiers étaient de nouveau mobilisés dans le cadre du plan anti-bandes. "Je pense qu’il y a une prise de conscience, les élus essaient de faire le nécessaire", estime une riveraine.
Des patrouilles renforcées ont été déployées dans plusieurs quartiers, l’objectif est à la fois de rétablir le calme et de rassurer la population. Est-ce vraiment le cas ?
"Des fois la police intervient, mais quand c’est le cas il n’y a plus personne. Actuellement rien ne va, on n’est pas en sécurité que ce soit le jour ou la nuit", réagit un pompiste interrogé.
Au total 30 opérations ont été menées, 500 personnes ont été contrôlées et 35 interpellées. Une efficacité liée en partie au renforcement des effectifs. "En tant que syndicalistes, nous voyons de bon augure ce renforcement des effectifs, il y a du résultat", indique Mickaël Hoarau, secrétaire régional Unsa police.
Selon une autre source policière, ces effectifs devraient être déployés en ciblant les horaires où les violences urbaines sont les plus fréquentes, soit entre 23h et 4h du matin.
Les prochaines vacances scolaires constitueront un véritable test dans l’exercice de ce plan anti-bandes.