Suite à la publication au Journal Officiel d’un arrêté émanant du Ministère de l’Ecologie et du Ministère de l’Economie, les tarifs des rachats du photovoltaïque subiront une baisse de 12% à compter du 1er septembre 2010. Une mesure qui ne concerne pas les particuliers mais qui amène son lot d’interrogations.
Propulsés sur le devant de la scène avec le Grenelle de l’Environnement, les infrastructures visant à produire une énergie plus saine et moins coûteuse dominent aujourd’hui nos paysages. A la Réunion, ce sont les panneaux photovoltaïques qui ont fleuri sur les toits des cases créoles et autres bâtiments, qu’ils soient privés ou publics.
L’installation en masse de ces panneaux s’est faite toutefois, davantage dans une logique de profit que dans le cadre d’une démarche écologique. Pour le Gouvernement, il s’agissait donc de rappeler les enjeux de ces installations au niveau du développement durable et de limiter les effets d’aubaine encore trop nombreux à l’heure actuelle. Dans ce contexte, les ministères concernés, à savoir le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Developpement durable et le Ministère de l’Economie ont annoncé une baisse de 12% des tarifs d’achat du photovoltaïque pour les professionnels, à compter du 1er septembre 2010.
Cette annonce ne touchera pas les particuliers dans un premier temps. Et pour cause, les installations domestiques de moins de 3Kw sont exclues de la mesure. Pour EDF qui achète et revend l’énergie produite, sa situation ne sera pas altérée du fait d’un système de compensation. Néanmoins, les Réunionnais acquéreurs de panneaux photovoltaïques devront élargir leurs horizons.
D’ici 2012, EDF aura en effet atteint sa capacité d’achat maximale. Il faudra alors que les particuliers réfléchissent à investir davantage. L’énergie photovoltaïque qui constitue une énergie renouvelable au même titre que celle produite par les éoliennes est présentée comme l’avenir des générations à venir. Une autonomie énergétique pour chaque foyer pourrait même être envisagée pour les années futures.