Le peloton de gendarmerie de haute montagne est spécialisé dans l’aide aux victimes en milieux périlleux. En France ils ne sont que 296, La Réunion compte à elle seule 13 membres. L’affectation dans l’île ne ressemble à aucune autre, le domaine ne compétence de ces gendarmes ne se limite pas à la montagne. Le PGHM réunionnais intervient également en mer.
"Je suis avec mon frère et ses enfants. On est sur Cilaos, on a eu un petit souci, ils sont tombés en contrebas du sentier. On est partis du départ du sentier depuis plus d’une heure."
Les renseignements collectés, en quelques minutes seulement, le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) est prêt à rejoindre l’hélicoptère de la section aérienne de gendarmerie.
"On ne s’ennuie pas, nous sommes en constante adaptation à une situation donnée. Nous obéissons aux règles de la nature et à la gravité de la personne qui nous demande d’intervenir", expose l’adjudant chef Stéphane Laout, au PGHM de Sainte-Marie.
De la mer au sommet du Piton des Neiges, le PGHM couvre toute La Réunion. Leurs interventions sont aussi multiples que variées ; être bien équipé est indispensable.
"Si on doit intervenir pour quelqu’un qui serait tombé, on va percer et mettre des points d’amarrage où on va pouvoir fixer des mousquetons et des cordes. C’est du matériel complémentaire. Vu son poids, on ne le prendra pas forcément dans notre sac pour aller faire un secours de nuit où il faudra peut être penser à porter une victime", décrit l’adjudant chef.
Chaque année, le PGHM Réunion effectue 600 interventions. Seule unité militaire de montagne en Outre-mer, le peloton réunionnais est prêt à intervenir dans les zones les plus difficiles d’accès.
"On est toujours prêts, du lever au coucher du soleil, nous sommes sur place au pied de notre hélicoptère. Nous sommes en mesure de décoller de jour en moins de 10 minutes", met en avant le lieutenant Yannick Herman, pilote d’hélicoptère à la section aérienne de gendarmerie.
Si la partie secours reste la part la plus importante de leur métier, les membres du PGHM sont aussi, pour la majorité, des officiers. Ils doivent donc parfois mener des enquêter et effectuer des premières constatations.