À Petite-Île, le premier coup de pelle de la construction d’une maison des veillées a été donné ce mardi. 2 salles funéraires sortiront de terre d’ici 10 mois. Les veillées dans les sites communaux prennent le pas sur celles à la maison.
Comment et surtout où organiser la veillée mortuaire lorsqu’un décès survient ? il y a quelques années, cette question ne se posait pas, c’était à domicile. De nos jours, de plus en plus de communes ou intercommunalités mettent à disposition des maisons de veillées. Une possibilité que semblent opter de plus en plus de Réunionnais.
"À domicile je trouve qu’il y a trop de contraintes. Maintenant les familles ne font plus les veillées comme avant. Ils viennent plutôt dans l’après-midi ou la journée, mais à certaines heures de la nuit, le défunt reste avec ses parents proches."
"Les personnes âgées préfèrent rester chez elles à leur mort, mais avec l’évolution, c’est mieux les maisons de veillées."
C’est d’ailleurs pour répondre aux besoins de la population, que la mairie de Petite-Île a donné ce mardi 6 août le premier coup de pioche des deux salles funéraires situées dans le centre-ville. Ainsi, les Petit-Ilois ne seront plus obligés de se rendre au centre de Saint-Pierre, ou organiser la veillée à domicile.
Pour Serge Hoareau, maire de Petite-Île, "je crois qu’il y a une évolution de mentalités. Ce qui se faisait dans la stricte intimité familiale se déplace aujourd’hui dans un équipement public. Les maisons sont de moins en moins adaptées. Lorsque l’on vit en appartement, difficile de faire une veillée, Petite-Île n’échappe pas à cette règle."
Les travaux d’un coût d’1,3 million d’euros devraient durer 10 mois. 2 salles verront le jour, ainsi que des parkings de 30 et 20 places. Situé en plein centre-ville, la municipalité entend faciliter les déplacements vers les lieux de culte.