Pénurie de volontaires pour les sauvetages en mer

Pour porter secours aux navires en difficulté ou effectuer des rapatriement sanitaires, c’est la Société nationale de sauvetage en mer qui intervient. Et ce sont des bénévoles qui entrent alors en action dans l’une des 3 stations de l’île. À Saint-Pierre, ils sont une trentaine d’hommes et de femmes qui sont sur le qui-vive, prêts à porter assistance aux usagers de la mer. Ce service ne survit que grâce aux dons et à l’implication des bénévoles dont le nombre n’est pas assez important.

Tous ces sauveteurs sont des bénévoles. Olivier est canotier depuis 3 ans et il explique ses motivations : "d’abord avant tout la passion de la mer et intervenir dans le sauvetage. On a pu se former et passer certains diplômes".

Lorsque les bénévoles ont terminé leur mission, ils rentrent au port. Mais la journée n’est pas pour autant finie. En effet, chacun retrouve alors son travail. Chef d’entreprise, Olivier, reprend facilement son poste, mais ce n’est pas le cas de tous les bénévoles. "Je pense qu’une des choses principales et d’être bien entouré. Si on a pas les bonnes personnes autour de soi, ce n’est pas facile d’associer le travail, le bénévolat et la vie de famille", assure-t-il.

Parmi les types d’interventions sur lesquels ces volontaires sont appelés figurent : les pannes de moteur, un voilier qui démâte, un navire qui se renverse.

À noter que les bénévoles de la SNSM interviennent en coordination avec les équipes du CROSS (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage), les sapeurs-pompiers ou encore les médecins urgentistes. Dans certains cas, la vedette de la SNSM peut obtenir le soutien d’un hélicoptère de la gendarmerie.

Mais la Société nationale de sauvetage en mer a récemment organisé une journée de sensibilisation afin d’obtenir des dons et motiver de nouveaux volontaires supplémentaires.

Chaque année, rien qu’à Saint-Pierre, la SNSM réalise près d’une cinquantaine d’interventions et effectue près de 75 entraînements.