Malgré les idées reçues, les cannes à sucre brûlées ne passent pas en priorité. Chaque jour, pas moins de 8 500 tonnes de cannes arrivent à l’usine de Bois Rouge et ce quota fixe n’affiche aucun ordre de priorité.
Aucun traitement de faveur n’est en place en ce qui concerne le traitement des cannes à sucre. Les quotas sont fixes et une fois encore, aucun ordre de priorité n’est valable. Que les cannes soient brûlées ou non, c’est aux planteurs de s’organiser entre eux et de faire preuve de solidarité en cas de besoin.
Mettre le feu à son champs de cannes à sucre serait donc un acte très risqué et non rentable. Les pertes financières engendrées suite aux feux de cannes à sucre sont particulièrement importantes puisque les planteurs sont payés en fonction du poids net multiplié par la teneur en sucre par jour d’attente.
Selon les professionnels de l’usine de Bois Rouge, un planteur ne peut pas se permettre d’incendier son champs sans perdre une somme d’argent élevée. De plus, procéder à la coupe de cannes en urgence provoque un déséquilibre qui se ressent sur la récolte de l’année suivante.