Olivier James, directeur régional de l’ONF était l’invité du JT d’Antenne Réunion ce mercredi. Il fait un bilan de l’état des sentiers réunionnais après le passage de Bejisa.
Le directeur régional de l’ONF parle d’une situation "moins pire que prévu" mais pas satisfaisante pour autant. 256 km de sentiers sont encore fragilisés et fermés au public.
Sur le terrain, 50 à 60 personnes sont mobilisées quotidiennement pour des phases de reconnaissance et des travaux. Les hommes de la sécurité civile interviennent également en renfort. "Ils nous apportent 2 appuis significatifs", indique le directeur des forêts. Pour L’Etang-Salé, secteur très touché, d’une part, et le sentier de la Roche Ecrite, demain, d’autre part.
Concernant la réouverture de la totalité des sentiers, Olivier James reste "honnête" et indique que le retour à la normale n’est pas attendu avant "plusieurs mois, d’ici mars ou avril". L’objectif pour les services de l’ONF est de sécuriser ces sites endommagés par des chutes d’arbres. Le terrain reste par ailleurs dangereux par endroits, fragilisé par les fortes pluies.
Le directeur régional de l’ONF revient sur les secteurs qui posent le plus problème, notamment celui de Cilaos et les sentiers qui bordent les ravines de manière plus générale.
"Les sentiers où le promeneur peut contourner facilement les obstacles sont ouverts", indique-t-il. Si les autres sentiers restent fermés, c’est pour que "le promeneur ne s’engage pas et soit obligé de faire demi tour", précise Olivier James.
Selon l’ONF, les aires de pique-nique ont "légèrement souffert". Des travaux d’élagage, d’abattage et de consolidation sont encore prévus.
Olivier James conclut sur la difficulté de chiffrer les dégâts qu’il estime à "plusieurs centaines de milliers d’euros."