dr
Le JIR n’est pas paru ce lundi matin et ne paraitra sans doute pas dans les jours à venir selon Jacques Tillier, directeur du JIR. Dans un communiqué, il dénonce "une censure" du journal. Alfred Chane-Pane, président d’ICP Roto répond aux propos du directeur du média.
La réponse d’Afred Chane-Pane, président d’ICP Roto :
"Il y a 2 versions, mais une histoire. Jacques Tillier présente la sienne comme étant la vérité à ses lecteurs mais elle est incomplète. La vérité, c’est que nous ne sommes pas sous contrat avec le JIR. Nous l’avons été mais nous ne le sommes plus depuis fin 2023, où Jacques Tillier est d’ailleurs parti comme un voleur en me laissant une ardoise de 80 000€. Il s’est mis en redressement judiciaire et j’ai tout perdu. Aujourd’hui, compte tenu du passif de 8M€ du JIR, en tant que chef d’entreprise, je demande une garantie de 150 000€ et le paiement d’avance de l’impression à hauteur de 100 000€. Lui me propose 15 000€ de garantie et une avance de seulement 50 000€. Ça ne me rassure pas. De plus, je ne peux pas accepter ces conditions, qui me mettraient aussi dans une position anti-concurrentielle vis-à-vis du journal Le Quotidien que j’imprime depuis 3 semaines, et qui répond, lui, aux conditions refusées par le JIR. Je ne peux pas accepter des conditions plus favorables pour le JIR. Je veille, compte tenu de ma position dominante, à rester dans une concurrence loyale entre les deux journaux. J’ai proposé le même contrat aux deux journaux, le Quotidien l’a accepté, le JIR a fait le choix de ne pas donner suite ».
« Je suis imprimeur. Si Jacques Tillier vient me voir et me dit : « j’ai trouvé des capitaux », moi, je l’imprime. Ce n’est pas un problème de censure, mais un problème financier tout court. Je demande juste qu’il me paye et qu’il arrête de me cracher dessus. Je n’ai pas besoin d’être ami avec Jacques Tillier pour l’imprimer ».
« Mes relations avec Huguette Bello sont des affabulations de Jacques Tillier qui veut se mettre dans une posture de victimisation. Il est dans un film incroyable dans lequel il se comporte comme un guerrier contre Mme Bello. Huguette Bello, avec qui je n’ai pas eu d’échanges depuis plus de 6 mois, n’est pas en guerre contre Jacques Tillier. C’est lui qui est dans ce schéma de pensée guerrier ».
A lire aussi : Pas de Journal de l’Île ce lundi : "Le JIR une fois encore censuré", dénonce Jacques Tillier
