Pour arriver au site du volcan, il s’armer de patience et de courage pour parcourir les 5 km de route semés de nids-de-poule en attendant les travaux prévus d’ici quinze jours.
Pour découvrir le volcan, mieux vaut avoir de bons amortisseurs et les cervicales solides. Les nids-de-poule parsèment la chaussée qui mène au volcan. C’est à 10 km/h en moyenne que les voitures avancent et à ce rythme-là, aucun risque d’excès de vitesse.
Les nids-de-poule sont profonds et ne se comptent plus. Si les enfants s’en amusent, pour les plus grands la situation ne prête pas à sourire. Ils doivent subir en tout 5 km de secousses.
Arrivés au volcan, les automobilistes peuvent souffler et à la vue du spectacle lunaire et dépaysant qui s’offrent à eux et beaucoup relativise le parcours chaotique. "Ce n’était pas très agréable, mais ça valait le coup quand même", déclare un visiteur.
Pas moins de 100 000 véhicules empruntent cette route chaque année. Pour des raisons d’intégration paysagère, le revêtement est en basalte. Les derniers travaux se sont déroulés au mois d’avril, mais la situation s’est très vite dégradée.
"On a eu des conditions météorologiques assez spécifiques sur le secteur du volcan en mai et en juin, à savoir des pluies quasiment continues, qui font que sur ce type de matériaux, et avec la fréquence du passage, on peut constater des phénomènes d’arrachement au niveau de la couche de roulement de la chaussée", explique Pascal Arnould, responsable d’unité territoriale à l’Office National des Forêts.
Mais que les amoureux du site se rassurent, des travaux sont prévus d’ici quinze jours. Les nids de poule de la route de la Plaine des Sables seront bouchés avec le même revêtement. L’Office National des Forêts et ses partenaires planchent sur une solution plus durable.