Grâce à l’intervention de la préfecture, le Parc National et les commerçants et les éleveurs ont trouvé un compromis, qui devrait être officialisé dans deux mois.
Jean-Paul détient 17 hectares de terrain, situés au coeur du Parc National. Le propriétaire souhaite louer ses terres aux agriculteurs. Mais le Parc National a imposé tout d’abord une fin de non-recevoir à ce projet et refuse catégoriquement que le travail soit instauré à cet endroit-là. Aujourd’hui, la position du Parc National semble avoir évoluée et s’être assouplie, émettant un accord de principe sur les propositions ébauchées par les éleveurs et les commerçants du site.
Jean-Paul espère que le Parc National ne reviendra pas sur son choix. "Je me mets dans la peau d’un agriculteur, il n’a plus de terrain, on ne trouve plus de terrain aussi facilement, et là on trouve un terrain rêvé facilement cultivable, je vois pas de raison pour qu’on leur interdise ces terres", estime le propriétaire.
Armande et son mari travaillent depuis 18 ans sur le site de la Vierge au Parasol. Le Parc National souhaite déplacer son camion bar. Une décision incomprise par la Sainte-Rosienne. L’intervention du préfet de la Réunion Michel Lalande dans ce conflit opposant commerçants et éleveurs au Parc National a semble-t-il contribué à changer les choses. Il a demandé que le Parc National prenne en compte les personnes installées sur le site avant qu’il ne soit classé.
Grâce à la médiation engagée par la préfecture, des pistes de solution ont visiblement émergé. Les deux parties semblent avoir trouvé un compromis, qui sera officialisé lors de la signature du protocole d’accord prévue dans deux mois.