Le secrétaire d’Etat chargé du Logement Benoist Apparu a annoncé le palmarès national Eco Quartier 2011. Distinguant les quartiers innovants, valorisant l’éco-construction et favorisant la mixité sociale, le label éco-quartier a été distribué au quartier Ravine Blanche de Saint-Pierre. Le projet de réhabilitation de ce quartier bâti dans les années 60 avec la construction de 800 logements a été récompensé par le ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement.
Benoîst Apparu, secrétaire d’Etat chargé du logement, a dévoilé hier la liste des 24 projets choisi dans le palmarès National Eco Quartier. Ce classement distingue les projets "favorisant l’émergence d’une nouvelle façon de concevoir, de construire et de gérer la ville". Eco-construction, transports, densité, mixité sociale...le label Eco Quartier prend en compte tous ces critères.
La démarche "Eco Quartier" s’inscrit dans les politiques européennes et s’articulent autour de quatre dimensions : "démarche et processus", "cadre de vie et usages", "développement territorial" et "préservation des ressources et adaptation au changement climatique".
Parmi les 394 quartiers candidats, 24 ont été distingués dans les catégories "ville moyenne", "milieu rural" et "renouvellement urbain". Parmi les projets urbains récompensés figure le quartier de la Ravine Blanche à Saint-Pierre, dans la catégorie "ville moyenne".
Sorti de terre dans les années 60, ce quartier s’étend sur 60 hectares à l’Ouest de l’ancien centre Saint-Pierrois. Le projet de réhabilitation se caractérise par la mise en place d’un transport en commun en site propre, la construction de 800 logements, dont la moitié de logements sociaux, la rénovation des équipements publics, le réaménagement des voies existantes et la création de jardins et d’espaces publics.
Le ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement a listé ainsi les points forts du projet réunionnais :
- Un projet participatif dont le pilotage est partagé entre tous les acteurs locaux, publics et privés.
· Le quartier passe d’une densité de 36 à 50 logements/ha, les mixités sociale et fonctionnelle sont recherchées avec la réalisation de 400 logements libres et l’implantation d’activités économiques et commerciales notamment en rez-de-chaussée.
· La place de la voiture est réduite avec la création d’un TCSP reliant le quartier au centreville, de 2 stations de vélos et de cheminements piétons et cyclables.