Le Conseil représentatif des Français d’Outre-mer a été lancé vendredi à Paris. Patrick Karam, son président, a profité de l’occasion pour s’exprimer sur la crise des carburants.
Annoncé par Victorin Lurel et présidé par Patrick Karam, le Crefom a été inauguré ce vendredi à Paris. Le Conseil représentatif des Français d’Outre-mer vise à mettre en valeur et défendre les valeurs des Français ultramarins. Composé majoritairement d’Antillais, mais aussi de représentants guyanais, polynésiens et Réunionnais. Parmi les représentants locaux : Ericka Bareigts et Michel Lauret.
Le lancement de la Crefom a été l’occasion pour Patrick Karam de s’exprimer sur le sujet sensible de l’actualité : la grève des gérants de stations-service. "Il faut d’abord qu’on avance, mais le Crefom a toute sa place dans le débat qui s’ouvre aujourd’hui et toute sa place face à un lobby qui aujourd’hui agit dans le plus total silence", a-t-il indiqué.
Le président du Conseil met en cause les compagnies pétrolières dans ce conflit. Il dénonce : "On n’aurait pas toléré dans l’Hexagone, qu’un groupe pétrolier décide de prendre en otage les stations services et les populations". Il ajoute : "Ça aurait été un tollé extraordinaire".
Pour Patrick Karam, les pétroliers devront s’expliquer et "c’est leurs marques qui seront questionnées et qui devront répondre de leur attitude méprisante envers nos compatriotes de l’outre-mer".