La CGTR désapprouve l’embauche de 150 employés d’origine portugaise dans la construction d’une ferme photovoltaïque à la Plaine des Cafres. L’organisme a même envoyé un courrier au préfet pour demander une table ronde.
L’affaire avait déjà provoqué la colère du président de l’Alliance des Réunionnais contre la Pauvreté Jean-Hugues Ratenon (cf linfo.re : L’embauche de 150 employés portugais crée la polémique). 150 ouvriers portugais travaillent sur un chantier de construction d’une ferme photovoltaïque à la Plaine des Cafres. Le candidat aux législatives a défendu "la priorité régionale", accusant le responsable du projet d’avoir écarté les entreprises locales.
Le discours est sensiblement le même du côté de la CGTR qui a tenu cet après-midi une conférence de presse. Le syndicat du bâtiment s’élève contre le fait que la main d’oeuvre locale n’est pas été sollicitée pour ce chantier, plus particulièrement que le propriétaire n’ait pas déposer d’annonces sur le Pôle Emploi.
Farouchement opposée à l’embauche de ces ouvriers d’origine étrangère, la CGTR a envoyé un courrier au préfet de la Réunion Michel Lalande, pour qu’une table ronde soit organisée entre les différents acteurs du dossier.
Retrouvez dans la vidéo ci-jointe l’interview de Jacky Balmine, secrétaire général de la CGTR.