À La Plaine des Cafres, la saison des goyaves a déjà commencé, les récoltes sont en cours. Sur son exploitation Fred s’est lancé dans la transformation du fruit très goûteux et parfumé : confiture, nectar de fruit, bonbon, rien ne se perd. Le but, susciter l’intérêt pour la goyave auprès des consommateurs.
On dit d’elle que sous son écorce rugueuse, se cache un coeur tendre. Voilà pourquoi elle a conquis le coeur de Fred Velia, enseignant de profession et agriculteur bio depuis 2020, il a dédié toute une exploitation à la culture de la goyave, et pour lui redonner ses lettres de noblesse, il en a fait une véritable perle culinaire.
Tout commence d’abord par la cueillette "Quand on touche le fruit et qu’il tombe directement, c’est qu’il est bon à la transformation".
Rose ou blanche, aucune n’y échappe "Quand il y a du cyclone, comme là cette année la récolte est moins bonne puisque Belal est passé par là, mais voilà c’est satisfaisant, j’arrive encore à trouver des fruits donc c’est bien".
C’est ensuite dans ce petit laboratoire, que la véritable magie prend vie : ici, la goyave se transforme en confiture, nectar et autre douceur vitaminée. Fred appelle sa recette "Ti Gov", il est le seul sur l’île à en fabriquer.
Souvent confondue avec le goyavier, la goyave est un trésor qui demande à être reconnu pour ses véritables qualités "Dans notre enfance, dans chaque famille y avait un pied de goyave, on mangeait de la goyave comme ça. Aujourd’hui si la goyave n’est pas cultivée on en trouve plus."
"Ils se vendent très bien, surtout le nectar. J’ai commencé l’année dernière, j’ai quasiment doublé voire triplé ma production cette année. J’étais à 2 000 bouteilles l’année dernière, cette année j’en suis facilement à 5 ou 6 000."
Sur notre île, la transformation de ce produit est encore rare, et demande à se développer.
La goyave blanche se récolte généralement entre septembre et début octobre, tandis que la variété rose dont la saison a débuté en mai cette année, s’étend jusqu’à fin septembre.