Jean-Bernard Caroupaye, président de l’antenne locale de la Fédération Nationale des Transporteurs est revenu sur l’opération coup de poing de ce mercredi. Il n’exclut pas de prochaines manifestations.
Jean-Bernard Caroupaye est intervenu dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion. Le président de l’antenne locale de la Fédération nationale des transporteurs routier est revenu sur cette journée de manifestation.
Jean-Bernard Caroupaye a expliqué les raisons de ce mouvement : "C’était une opération coup de poing pour sensibiliser le préfet et je pense qu’il l’a compris", a-t-il déclaré. Le président : "Ce n’était pas une grève sur le fond, mais pour montrer notre mécontentement car nous n’avons jamais été conviés aux réunions de travail."
La manifestation avait débuté devant la Préfecture mais les transporteurs ont ensuite bloqué plusieurs axes routiers de l’île au niveau du pont Vinh-San et celui de la Rivière Saint-Etienne. "On a dû durcir le mouvement parce que le préfet ne nous a pas reçus", déplore Jean-Bernard Caroupaye.
En réponse à la colère des usagers de la route, le président de l’antenne locale de la Fédération nationale des transporteurs explique que les transporteurs n’ont pas toute la responsabilité de cette action. "On a été poussés à le faire", assure-t-il, "si on avait été entendus, on aurait pu éviter les blocages d’aujourd’hui." Il ajoute : "personne n’avait besoin, ni les automobilistes, ni la population."
Dans la journée, les transporteurs ont levé les barrages dans le sud et le nord. "Le préfet s’est engagé, nous lui faisons confiance", explique Jean-Bernard Caroupaye. Mais le syndicaliste n’exclut pas d’autres opérations si "les solutions proposées ne se concrétisent pas."