Plusieurs sondes ont été lancées dans l’atmosphère afin d’étudier le panache de fumées de l’éruption du volcan aux îles Tonga qui se sont propagées jusqu’à La Réunion. Les scientifiques étudient de près ce phénomène, notamment des scientifiques américains qui ont fait le déplacement.
Dans l’Observatoire atmosphérique du Maïdo, entre les mains d’un chercheur américain, se trouve une des nombreuses sondes envoyées à 30 kilomètres dans le ciel, pour analyser les particules émises par le panache de l’éruption des îles Tonga.
Pour collecter ces données, certains scientifiques ont quitté l’État du Colorado aux États-Unis, pour le Maïdo à Saint-Paul.
"C’est vraiment une opportunité exceptionnelle pour nous de prendre des mesures si rapidement et aussi proches d’un volcan après son éruption."
"Ça nous donne une très bonne idée de la quantité de particules qu’il y a dans la stratosphère et leur taille."
Ce panache, qui forme un voile dans l’atmosphère, peut faire obstacle à la lumière du soleil et modifie la température de la planète. Un phénomène qu’étudie Stéphanie dans le cadre de ses recherches.
"Un instrument va permettre de dire la quantité de particules. Une autre sonde va mesurer le contenu en ozone et une autre va mesurer la vapeur d’eau."
À cela s’ajoute le Lidar, le laser de l’Observatoire pour compléter les données.
Pour le directeur de recherches au CNRS, notre département est idéalement situé pour étudier, comprendre et anticiper ces événements climatiques. "La Réunion réunit tous les atouts, on est dans la bande tropicale, on est dans l’Hémisphère Sud, et on fait partie d’un pays développé qui peut installer un observatoire de cette taille."