Depuis le 1er janvier, policiers et gendarmes arborent un numéro d’identification. Cette mesure a été mise en place dans l’espoir d’améliorer les relations entre forces de l’ordre et citoyens.
Tout comme leurs collègues métropolitains, les policiers et gendarmes réunionnais doivent, depuis le 1er janvier 2014 portant au-dessus de leur insigne, un numéro d’identification.
Cette mesure a été mise en place par Manuel Valls, ministre de l’Intérieur. Son espoir, que cette démarche permette d’améliorer les relations avec la population.
Composé de 7 chiffres, ce matricule permet d’identifier le fonctionnaire et il est censé lutter contre les contrôles au faciès. Ce numéro d’identification est placé sur une bande réfléchissante au niveau de poitrine pour les policiers et sur l’épaule gauche pour les gendarmes juste au-dessus de l’écusson de leur groupement.
Pour Gilles Clain, secrétaire général du syndicat de police Unité SGP Force Ouvrière, cette mesure est "politique" et "sans aucun intérêt". Il rappelle par ailleurs que les officiers sont identifiés lorsqu’ils enregistrent une main courante.
Les citoyens eux sont partagés. Pour certains, le matricule ne changera rien au travail des forces de l’ordre tandis que d’autres se félicitent de pouvoir mieux identifier le policier et le gendarme les contrôlant.