Deux plaintes ont été déposées auprès du CSA suite à des propos tenus hier soir par l’animateur de l’émission "Zéro Limite", sur les ondes de la radio NRJ Réunion. L’animateur a en effet lancé un concours "des plus beaux nichons" incitant les auditrices à envoyer des photos de leur poitrine par mail. La direction de la radio numéro un auprès des jeunes souhaite s’expliquer sur ce point et s’excuse auprès des personnes qui ont pu être choquées.
« Hier soir sur NRJ Réunion dans l’émission de libre antenne « zéro limite » de Mickael, certains propos tenus à 22h45 ont visiblement choqué certaines personnes et nous tenons à nous en excuser. Toutefois, la Direction ne reconnaît pas pour autant un dérapage de l’animateur. Le concours lancé, même s’il est de mauvais goût et qu’il est en profond décalage avec l’image de notre station, a été lancé comme un défi, comme une provocation qui ne peut être sortie du contexte de l’émission" explique Sylvain Peguillan, directeur général - manager de la société H2R Broadcasting Multi-Média.
De son côté, le CSA affirme qu’une instruction est en cours suite à cette affaire car deux plaintes ont été déposées (cf.
"NRJ dérape : deux plaintes déposées" ). La direction reconnaît que ce concours revêt un caractère "vulgaire" mais refuse de reconnaître un "dérapage" de la part de l’animateur.
Il précise également que "contrairement à ce que certains laissent sous-entendre, aucune photo de quelque nature que ce soit n’a été publiée sur internet et aucune incitation à des pratiques répréhensibles n’a été réalisée, les propos pouvant poser problèmes ayant de plus été immédiatement supprimés du site communautaire de NRJ Réunion".
Quant à l’animateur qui a tenu les propos ayant choqué, Sylvain Peguillan déclare que "Mickaël - en accord avec la Direction - a décidé de prendre un peu de recul et ne devrait reprendre l’antenne que dans quelques jours". L’animateur a reconnu son erreur.
"Toutefois, la Direction d’NRJ Réunion tient à dénoncer l’attitude de certains médias voulant dans une situation de concurrence particulièrement ardue discréditer l’image de notre station en divulguant des informations parcellaires ou inexactes".
