Hier, une agricultrice de la Plaine des Cafres a encore une fois retrouvé l’une de ses vaches morte. La cause du décès est inconnue. C’est la 6è vache qui meurt depuis le début de l’année 2019 sur l’exploitation de la famille Lauret. Une nouvelle maladie contagieuse, la chlamydiose bovine, est pointée du doigt...
Depuis le mois de janvier 2019, six vaches et deux veaux sont morts sur l’exploitation de la famille Lauret, située à Bois Court au Tampon.
Et pour les éleveurs, cette mortalité élevée n’a pas d’explication. Hier, Mélusine Lauret a refusé que la vache morte soit prise en charge par le service d’équarrrissage sans réaliser de prélèvement sur la cervelle. Un prélèvelent nécessaire pour déterminer la cause du décès.
Le vétérinaire s’est rendu sur l’exploitation de la famille Lauret. Une autopsie est prévue dans les heures à venir.
Mélusine Lauret explique avoir apprise récemment que son cheptel était atteint de la chlamydiose bovine. L’inquiétude est grande pour cette éleveuse de vaches laitières. Ce matin, tout ceux qui se sont rendus sur l’exploitaiton ont dû revêtir une combinaison et un masque, par mesure de précaution.
La chlamydiose est "une maladie infectieuse due à des bactéries du genre Chlamydia. Elle peut affecter de nombreuses espèces animales : les ovins, les caprins… mais aussi les bovins et certains oiseaux".
Chez les bovins, cette maladie "entraîne principalement des avortements en fin de gestation et des troubles de la reproduction. La maladie est généralement introduite dans un élevage par le biais d’un animal contaminé".
Mélusine Lauret affirme que les autorités sanitaires étaient au courant depuis 2015 que son cheptel était touché par la chlamydiose bovine mais le couple d’éleveurs n’aurait jamais été informé.