A l’issue de la deuxième réunion de médiation orchestrée dans les locaux de l’Inspection Départementale du Travail, la déception est grande pour les grévistes du Quotidien. La direction propose aux salariés une hausse des salaires à hauteur de 1% pour les bas salaires, soit environ 15 euros mensuels et la mise en place d’une prime de 50 euros.
La deuxième réunion de médiation entre les représentants syndicaux du Quotidien et la direction a commencé dès 14h00 et après trois heures d’échanges, les négociations ont échoué. Les débats reprendront demain à 11h00.
Réunis dans les locaux de l’Inspection du travail à Saint-Denis, les représentants de la direction et les syndicalistes ont négocié pendant plus de trois heures, sous la houlette de la médiatrice Madame Morillon déléguée de la direction du Travail. Les débats entamés aux environs de 14h00 ont été infructueux. Les grévistes misent beaucoup sur cette médiation mais à l’issue du onzième jour de grève, aucune sortie de crise n’a été trouvée.
La proposition formulée par la direction - 1% d’augmentation pour les bas salaire et 50 euros de prime - a été refusée par les grévistes. Les revendications des salariés restent les mêmes : "augmentation de salaires de 150 euros net pour les plus bas salaires de l’entreprise (45 salariés) et une prime exceptionnelle pour les autres".
