Depuis les annonces du mardi 6 avril, le monde de la culture a essuyé une nouvelle fois les conséquences de l’épidémie. En mai 2020, tous les espaces clos avaient pu rouvrir sur l’île. Malheureusement, à mesure que la situation s’est dégradée en métropole, celle de La Réunion allait aussi de mal en pis.
L’adaptabilité est devenue le maître-mot de cette crise pour qui veux essayer d’en sortir. Les premiers touchés par les restrictions sanitaires, le monde de la culture, relève une nouvelle fois ce défi !
Les bars, restaurants, cinémas, salles de spectacles, casinos, salles d’exposition, les salles de sport ont fermés. Pourtant, selon Pascal Montrouge, directeur du théâtre Champ Fleuri à Saint-Paul, il y a quelque chose qui cloche : "jusqu’à preuve du contraire, il n’y a eu aucun cluster qui s’est déclaré dans des lieux culturels". Pourtant, les bibliothèques et les médiathèques elles, sont encore ouvertes.
Ce choix serait justifié dans la mesure où l’objectif est bien d’enrayer l’épidémie et « éviter un second confinement » selon le Préfet.
Pour le directeur du théâtre Champ Fleuri, tout l’enjeu repose sur la capacité du monde de la culture à s’adapter. L’objectif est bien de respecter à la fin de l’année l’ensemble des planifications et éviter d’annuler les représentations au maximum. Le décalage de celles-ci sur des horaires cohérents avec le couvre-feu est donc privilégié.
Cette fois, ils s’étaient préparés à de telles restrictions sanitaires. Pour Pascal Montrouge, il y a eu plusieurs scénarios envisagés. Les différentes réponses pour continuer d’exercer ont été "copiées" sur les théâtres de métropoles qui ont vécu cette situation avant La Réunion.
"On s’adapte comme d’habitude, et on ne baisse pas les bras" conclue le directeur, souriant.