Un peu plus de 8 000 élèves de Première vont découvrir la semaine prochaine la première session de contrôle continu de la nouvelle formule du Baccalauréat. Qui dit contrôle continu dit révisions continues. Dans les centres de soutien scolaire, les formateurs doivent également s’adapter.
C’est l’année test pour les lycéens de Première, les épreuves en fin d’année sont terminées, place aux contrôles continus et aux épreuves anticipées. Dans deux semaines, Florian affrontera la première série d’épreuves d’Histoire-Géographie et de Langues vivantes.
"Je vais commencer à réviser ce week-end, je vais me faire des fiches et après réviser là-dessus. Il faut se donner à fond toute l’année alors qu’avant on écoutait un peu tout le cours mais on ne retenait pas. Là on est obligés de retenir et de travailler plus longtemps."
Les Terminales eux échappent de justesse à cette réforme. Un avantage ou un inconvénient ? Les avis sont partagés.
"Pour moi c’est une chance parce que je préfère le Bac normal que la nouvelle réforme. Après dans tous les cas ça ne change pas grand chose, il faut travailler pour réussir son Bac."
"Moi je préfère la réforme parce qu’il y a un contrôle continue alors que là ce n’est pas le cas."
Pour les professeurs de soutien, il faut s’adapter face aux nouvelles spécialités issues de la réforme, comme l’explique Annaëlle Itema, responsable de centre de soutien scolaire.
"Il y a des spécialités spécifiques qui demandent que l’enfant soit seul avec le formateur ou des spécialités qu’ils peuvent travailler en groupe, notamment les Mathématiques ou le Français."
Loin d’être une mauvaise nouvelle pour les centres de soutien scolaire, le contrôle continue est un moyen d’avoir des élèves régulièrement le long de l’année.