Frédéric Mardénalom, directeur général de Libya Oil réitère la menace des pétroliers qui s’ils ne sont pas entendus pourraient arrêter l’importation de carburants d’ici février.
Le bras de fer entre le ministre des Outre-Mer, Victorin Lurel et les acteurs de la filière Carburants se durcit concernant le décret sur la transparence des prix. Les importateurs d’hydrocarbures de La Réunion ont exigé dans un communiqué une concertation avec l’Etat, menaçant d’arrêter l’importation sur l’île de carburants d’ici février. Une possibilité à laquelle les importateurs réfléchissent véritablement comme le révèle Frédéric Mardénalom, directeur de Libya Oil.
"Nous sommes en fin d’année, il y a des fêtes à venir, on préfère attendre lundi prochain, le 6 janvier pour nous positionner et décider des actions que nous allons mener sur l’île", déclare Frédéric Mardénalom, directeur général de Libya Oil.
Parmi les actions possibles : "arrêter de distribuer les carburants, mais pour cela, il faut se concerter avec les gérants de stations-service", affirme-t-il.
"Nous envisageons nous d’arrêter l’importation dès que possible, c’est-à-dire en février", conclut Frédéric Mardénalom, directeur général de Libya Oil.