Suite aux inquiétudes formulées par les Maires de Saint-Denis et Saint-Paul concernant la répartition des contrats aidés, Nassimah Dindar justifie le plan défini par le Conseil Général et met l’accent sur la baisse des quotas.
Dans un courrier daté du 6 septembre, la députée-maire de Saint-Paul Huguette Bello et le Maire de Saint-Denis - Gilbert Annette - ont interpellé la Présidente du Conseil Général sur le plan de répartition des contrats aidés. Un plan qui selon les deux magistrats ne prend pas en compte les besoins de ces deux grandes communes (cf : Le plan de répartition des contrats aidés contesté).
Nassimah Dindar, par le biais d’un communiqué, répond aujourd’hui à ses détracteurs et justifie le plan adopté par le Département. Dans une lettre envoyée à Huguette Bello et Gilbert Annette, la Présidente du Conseil Général met l’accent sur la "très forte diminution" des quotas alloués à la collectivité qui doit dispose désormais de 5700 contrats contre 8500 en 2011.C’est donc l’action du Gouvernement qui est critiquée en filigrane.
Nassimah Dindar évoque par ailleurs "une double préoccupation" : prendre en compte la répartition des bénéficiaires du RSA sur le territoire et permettre aux petites communes d’assurer la continuité de leurs services.
La Présidente juge en outre que le Département est "victime d’une baisse drastique des possibilités d’insertion mises à sa disposition par l’Etat". Nassimah Dindar indique qu’elle a alerté le Ministre des Outre-Mer et le Préfet sur cette problématique. Pour l’heure, les acteurs concernés ne lui auraient apporté aucune réponse.