Que ce soit à Saint-Denis ou à Saint-Pierre, les manifestations de la fête du travail ne font pas le plein escompté. Le défilé sur Saint-Denis se déroule sur fond de désaccord syndical. Ce ne sont pas toutes les organisations qui battent le pavé aujourd’hui. Force ouvrière et la Confédération générale des cadres n’ont pas voulu se joindre à l’intersyndicale. Les deux organismes n’adhèrent pas à la politique du Cospar.
Placée sous le signe de l’unité en Métropole, la mobilisation à la Réunion est loin d’être unitaire. Deux syndicats boycottent les défilés de Saint-Pierre et de Saint-Denis. Ils ne soutiennent pas les actions et propositions du Cospar. Notamment concernant les négociations en cours sur la hausse des salaires.
FO et CGC ne participent donc pas au dépôt de motion qui se fait en Préfecture. Pourtant tous les syndicats sont unanimes pour dénoncer la baisse du pouvoir d’achat qui finalement touche toutes les couches sociales.
Ce 1er mai se déroule dans un contexte bien particulier. En métropole, la crise entraîne une fermeture effrénée de nombre d’entreprises.
A la Réunion, les chiffres du chômage connaissent un pic. Les tous derniers pointent 14 000 demandeurs d’emploi en plus. L’inflation a augmenté de 2,9%. Un chiffre qui n’avait pas été atteint depuis plusieurs années.