A la veille de la Journée internationale de lutte contre la violence faites aux femmes, de nombreuses manifestations sont organisées dans l’île pour dire NON à la violence.
Dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, l’association Femmes Solidaires organise une manifestation ce samedi après-midi à Saint-André.
L’objectif est de réunir tous ceux qui veulent dire NON à la violence et aider les victimes à sortir de leur silence dans les rues de Saint-André. Le rendez-vous est donné à 14 heures devant l’hôtel de ville de la commune pour une boucle dans les rues et retour à la mairie.
Pour les membres de l’association, c’est une action pour montrer sa solidarité envers les femmes victimes de violences conjugales, mais également permettre à différentes personnes de se rencontrer pour parler de ce fléau.
Ce soir, une marche aux flambeaux sera organisé au parc de la Trinité à Saint-Denis. Une initiative de la Cevif (Collectif pour l’élimination des violences intra-familiales) en soutien aux femmes victimes de violences. Le départ du défilé est prévu à 18h45. Ensuite, un moment de recueillement est prévu ainsi que des lecture de poèmes. Un plateau artistique est également au programme pour animer la soirée avec François Guimbert, Natacha Tortillard, Patricia Philippe, Maroni, entre autres.
Dans notre département, les faits constatés de violences conjugales ont augmenté de 14,5% en 2011 par rapport à 2010, selon les chiffres de l’Observatoire Régionale de la Santé de La Réunion. Le nombre d’appels pour des situations de violences conjugales a également augmenté de 41,5% en 2011. Un chiffre qui montre que les victimes osent davantage dénoncer les faits de violences. Ainsi, en 2011, les évictions du domicile conjugal du conjoint violent ont augmenté de 62,7 %.
La lutte et la sensibilisation sont donc nécessaires pour enrayer ce fléau. Les nombreuses manifestations à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes permettent de faire l’état des lieux de la situation et d’ouvrir le débat pour une évolution de la condition des femmes victimes de violences.