L’association Milti’Activ’974 entame depuis samedi une grève de la faim pour une durée indéterminée. Leur objectif : interpeller les élus sur la condition animale à La Réunion.
"L’errance animale est un véritable fléau pour la Réunion, pour ses habitants, et surtout pour les animaux eux-mêmes."
Depuis samedi, l’association Milit’Activ’ 974 est en grève de la faim. Ce lundi, les membres de l’association se rassemblent devant la préfecture.
Grâce à cette action, les bénévoles espèrent interpeller les élus de La Réunion et l’Etat sur le problème de l’errance animale sur l’île.
Une motion sera déposé prochainement auprès du Préfet, concernant nos revendications pour lutter contre l’errance et la misère animale à la Réunion.
- mise en place d’une stérilisation et d’une castration massive à La Réunion, sous la forme d’un moratoire, mis en place par le préfet, pour une durée déterminée (3 à 5 ans)
- reconnaissance d’utilité publique, de la lutte contre la misère animale à la Réunion
- Uniformisation des politiques de lutte contre l’errance animale sur l’ensemble des intercommunalités
- Stérilisations et castrations gratuites :
Pour tous les chiens et chats des foyers imposables ou non imposables, sous la forme des marchés publics actuels, et identification gratuite et obligatoire
Prise en charge de l’ensemble des chiens et les chats errants (divagants et SDF) avec marquage de couleur très visible à l’oreille (type boucle d’oreille en plastique)
- Mise en place de dispensaires :
5 pour une échéance à long terme
Mise en place de dispensaires supplémentaires qui seraient, eux, provisoires, dans les quartiers à forte population animale errante
Réquisition de l’ensemble des vétérinaires pour plusieurs heures par semaine, pour la mise en œuvre des dispensaires, et par la suite pour leurs fonctionnements
- Mise en place dans les 24 communes de l’ile, d’un espace sécurisé pour maintenir les animaux ayant subis des actes chirurgicaux et des soins, avant de les remettre où ils ont été prélevés
- Mise en place d’une brigade animalière, composées d’agents assermentés, mais aussi de bénévoles
- Constitution d’équipes de bénévoles pour aider dans les dispensaires, dans les brigades animales, et dans les « refuges et/ou sanctuaires :
- Interdiction sur l’ile des importations et des ventes d’animaux non stérilisés ou non castrés
- Identification et verbalisation de l’ensemble des trafiquants d’animaux
- Mise en place d’un programme pour un enseignement de l’éthique animale dans l’éducation nationale
- Arrêter les euthanasies des animaux en bonne santé, les euthanasies ne devant être faite que pour les animaux dangereux et malades
Interdire les euthanasies effectuées sans anesthésie préalable
- Reconvertir les fourrières en lieu d’accueil et de soins, voir de dispensaire pendant le moratoire
- Stopper les travaux d’agrandissement et les investissements sur les fourrières, notamment celle de la Cirest.
- Réquisitionner le personnel des fourrières pour la mise en place de ce plan de lutte contre l’errance animale
- Organiser le ramassage des cadavres sur l’ensemble des routes de la réunion, avec la mise à disposition d’un numéro vert UNIQUE, qui serait communiqué à l’ensemble de la population.
- Concernant les éleveurs :
Interdire et sanctionner l’abattage de chiens (pratique courante dans les hauts, chacun sortant son fusils pour faire sa loi en tirant à vue…)
Interdire et sanctionner l’importation et l’utilisation de « chiens tueurs de chiens » (pratique qui devient à la mode chez les éleveurs ; ces chiens tueurs tueront très bientôt des enfants ou d’autres animaux…)
Indemniser les éleveurs pour toute bête tuée par des chiens errants, en tenant compte des préjudices divers subit par les éleveurs.
Des solutions sont prometteuses, à condition que des projets soient portés en commun par les différents acteurs que sont l’état, la région, le département, les communes, les intercommunalités, pour qu’enfin, nous investissions sur l’avenir, en rassemblant nos forces, pour le bien-être de tous !