La Réunion connaît une période sanitaire difficile, en ce début d’année. La propagation du virus est à son apogée. Afin d’y remédier, un dispositif de renforcement des contrôles a été mis en place par la police nationale pour s’assurer que le protocole sanitaire est bien respecté par les professionnels, mais aussi par les particuliers.
La situation sanitaire est tendue sur l’île. Selon les derniers chiffres de Santé Public France, publiés le 6 janvier, La Réunion compte plus de 2000 cas pour 100 000 habitants. Par conséquent, les contrôles ont été durcis afin de réduire ces chiffres alarmants.
Dans une galerie commerciale du Port, les policiers ont fait la ronde afin de s’assurer que l’arrêté préfectoral est bien respecté.
Ils vérifient que les clients présents portent bien leur masque, mais aussi qu’ils ne consomment pas debout. Quant à ceux qui sont attablés dans les restaurants. "Au vu de la situation, je pense que c’est normal. C’est jamais facile, mais on s’adapte. Les décisions sont prises en fonction de la situation et c’est à nous de les appliquer", témoigne un client.
Durant leurs contrôles, les policiers s’assurent également que les règles concernant les établissements recevant du public sont respectées.
Ceux-ci sont notamment soumis à une jauge de 75% de leur capacité d’accueil maximale depuis le début de l’année. Celle-ci doit être affichée à l’entrée. "Au niveau de la clientèle, il y a quand même des gens qui ne gardent pas leur masque. Je suis obligée de faire la police", explique la gérante d’un magasin de vêtements.
Dans les restaurants, les tables sont limitées à six personnes maximums, le masque est obligatoire et la consommation est interdite debout.
En cas de non-respect de ces mesures sanitaires, la verbalisation est quasiment systématique. Les clients risquent une amende de quatrième classe qui peut aller jusqu’à 135 euros. En cas de récidive, l’amende peut être plus importante.
Pour les gérants des établissements, ils encourent une amende forfaitaire de cinquième classe, soit une peine pouvant aller jusqu’à 1500 euros. "Le premier contrôle donne lieu à un rapport de la police qui peut générer une fermeture administrative immédiate", explique le commissaire Nicolas Joseph, chef de circonscription au Port.
Le commissaire Nicolas Joseph rappelle également que le non-respect du couvre-feu peut entraîner jusqu’à une suspension du permis de conduire.
"Globalement, les gens sont assez consciencieux, il y a une responsabilité collective. Ici, au Port, on constate que dans la majorité des cas, les gens portent le masque correctement. Depuis le 1er janvier, nous n’avons pas eu de fermeture administrative", explique le commissaire Nicolas Joseph.
Ces mesures sanitaires resteront valables jusqu’au 23 janvier inclus.