Depuis 9 heures ce matin, une quinzaine de personnes manifeste devant les locaux de la Communauté Intercommunale Réunion Est (Cirest), en soutien à deux employées qui s’estiment sanctionnées à tort.
Ils campent devant le bâtiment de la Cirest depuis ce matin. Sur la quinzaine de manifestants présents ce matin, quatre d’entre eux sont employés de la Communauté Intercommunale Réunion Est (ce qui fait 4 agents en grève sur 120 agents au total).
En octobre dernier, une jeune femme, employée à la Communauté Intercommunale Réunion Est entame une démarche pour harcèlement sexuel, avec l’aide de sa représentante syndicale.
Mais en novembre, alors qu’elle s’attend à voir son contrat renouvelé pour une année, l’employée à l’origine de la plainte pour harcèlement sexuel obtient un nouveau contrat de 6 mois.
Marie-Yannick Nagou, déléguée du syndicat départemental unitaire des agents des collectivités locales du ministère de l’Intérieur et des affaires sociales de la Réunion, voit quant à elle son contrat reconduit sur une durée de trois mois.
Interrogées ce lundi, les deux employées considèrent qu’elles ont été sanctionnées à tort. La Direction évoque selon elles une baisse des budgets pour justifier la courte durée de leurs nouveaux contrats. Mais l’argument ne tient pas pour les deux femmes.
Dans un communiqué, la Direction dit regretter une nouvelle fois "la tentative d’amalgame faite entre une procédure judiciaire en cours et la procédure classique de renouvellement de contrat".