A 10 heures ce matin, une quarantaine de personnes s’est rassemblée à l’initiative du syndicat de la CGTR devant les locaux de la CGPME de Saint-Pierre. En colère, ils ont fait entendre leurs revendications exigeant le versement de la prime Cospar de manière rétroactive à chaque employé, soit environ 1200 euros. La prochaine mobilisation est fixée au 27 septembre.
Le combat pour le maintien de la prime Cospar va sans doute se jouer dans la rue. Alors que le président du Medef Yann de Prince a annoncé que cette prime aux salariés ne serait pas reconduite à la fin de l’année 2011, les syndicats ne décolèrent pas. Le CGTR est bien décidé à obtenir gain de cause. Deux motions ont été rédigées, l’une concernant l’emploi des Réunionnais, l’autre pour exiger des salaires et des minima sociaux "dignes".
Alors que le rendez-vous est d’ores et déjà donné aux salariés le 27 septembre prochain pour battre les pavés de Saint-Pierre et de Saint-Denis, quarante personnes se sont réunies ce matin devant les locaux de la CGPME pour exprimer leur mécontentement. Pour les meneurs du mouvement de protestation, cette action constitue une première étape. Ils exigent le versement de la prime Cospar de manière rétroactive à tous les salariés qui ne l’ont pas touchée depuis juillet 2009.
La délégation syndicale a été reçue dans les locaux par Sébastien Nativel, secrétaire de la CGPME. Au terme de l’entretien qui n’a duré qu’une dizaine de minutes, il a été décidé de transmettre la motion au conseil d’administration de la CGPME pour qu’elle soit examinée. Destinés aux "bas salaires", la prime Cospar de 50 à 60 euros avait été négociée en 2009. Les syndicats, qui ne sont pas prêts à renoncer à ce bonus, ont déjà fixé la prochaine mobilisation au 27 septembre.